Des composants dangereux?
Certains composants des bonbons sont remis en question : Sont-ils dangereux? Pourquoi? Que causent-ils? Essayons de répondre à ces questions:
- LES ÉDULCORANTS (cas de l'aspartame et de la stévia):
L’aspartame fait partie des édulcorants : un substitut du sucre sans certains inconvénients. Elle apporte moins de calories, et ne provoque pas de caries, mais elle a un goût sucré plus concentré. Elle est composée de phénylalanine (50%), d'acide aspartique (40%), et enfin d'ester de méthyle (10%), qui se transforme rapidement en alcool méthylique (ou méthanol) après ingestion.
Image provenant de nutrasweet.com
Aujourd’hui, ce composant du bonbon sans sucre pose débat. En effet, selon des études menées sur deux ans par Corinne Gouget pour son livre: Additifs alimentaires : le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, nous pourrions supposer que l’aspartame serait un produit neurotoxique, cancérigène et qu'il causerait des tumeurs au cerveau ou encore une hausse du cholestérol. Elle dénombrerait en tout plus de 92 effets secondaires.
Mais des organismes pensent le contraire comme l’EFSA (European Food Safety Authority soit Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), qui considère que l’aspartame est un produit sans risque. De nombreuses études nationales et internationales ont été mené sur les supposés dangers de l'aspartame dont deux en 2010 par la Fondation européenne Ramazzini:
- Une sur le potentiel cancérogène de l’aspartame
- Une autre étude épidimiologique sur le risque d’accouchement prématuré du à l'aspartame.
l'EFSA en a conclu qu'il n'y avait aucune preuve scientifique qui puisse dire que l'aspartame est dangereux pour l' être humain.
Mais, peu à peu, un nouvelle édulcorant remplace l’aspartame, moins polémique et plus naturelle : la stévia.
La stévia est une herbe originaire du Paraguay, qui contient une molécule complexe appelée stévioside, et possèdant un fort pouvoir sucrant (300 fois plus que celui du sucre). Autorisé en France en 2009. Cet édulcorant à l’avantage d’être entièrement naturelle.
Malgré tout , pour tous les types d'édulcorants, les nutritionistes sont formels: un excès d'édulcorants peut entraîner des maux de ventres et leur fort pouvoir sucrant peut rendre le consommateur accro à un goût sucré : un véritable cercle vicieux. En effet, ce type de bonbon a, contrairement à ce que l'on peut pensrt, un goût beaucoup plus sucré que des bonbons traditionnels. C'est d'ailleurs pour toutes ces raisons que les bonbons sans sucre sont interdits aux enfants de moins de 3 ans.
Par conséquent, on peut consommer ces deux types de bonbons : sucre et sans-sucre, mais en privilégiant la stévia à l'aspartame et en n'en mangeant que lors d'occasions particulières.
- LES COLORANTS:
Image tiré de pratique.fr
C’est le cas de l’ANS, qui est le groupe d’expert de l’EFSA en charge des additifs alimentaires. Il a récemment réévaluer la sécurité de tous les colorants, sois 45 types différents. 6 en particulier ont été analysé en priorité car elles avaient déjà soulevé des problèmes chez les consommateurs (irritation du nez, de la peau).
Après évaluation, l’ANS en a conclu qu’il fallait réduire la dose journalière acceptable (DJA) pour trois des six colorants étudiés, sois le jaune de quinléine (E104), le jaune orangé S(E110) et le Ponceau 4R (E124). Mais elle n’a pas modifié les trois autres : la tartrazine (E102), l’azorubine/carmoisine (E122) et le rouge Allura AC (E129). Ces colorants ne représentent un danger que pour les enfants qui en consomment en très grande quantité. De plus, la Tartrazine est le seul des six colorants dont le groupe scientifique a émis des doutes sur sa capacité à provoquer des réactions uniquement pour une partie de la population.
Certains colorants ont donc des risques d’être dangereux pour la santé, notamment celle des enfants, alors regardez bien ceux présent dans vos bonbons et ne dépassez pas la DJA.
- LE DIOXYDE DE TITANE:
Les nanoparticules de dioxyde de titane (Tio2) sont des molécules cancérigènes. Selon une étude de l’American Chemical Society , les bonbons feraient partis des produits en contenant le plus. Par conséquent les résultats de cette étude montre que ce sont les enfants qui seraient le plus exposés à ces nanoparticules.
image tiré de ce site
Les bonbons ne sont donc pas cancérigènes tant que l’on n’en surconsomme pas.
Par conséquent, certains composants du bonbons portent des risques diverses pour l'Homme : cancérigène, allergène, neurotoxique et autres.... Si l'on n'en surconsomme. Le sucre fait également partis de cette liste mais a des impacts beaucoup plus diverses.
